Il est une île dont je rêve souvent
Silencieuse, vers Ité,
Chaude et colorée, abritée des vents
Notre île à habiter
Mais je ne suis pas native d'Ité
Cette île est sans passé
Elle est même vierge en réalité
Rien ne peut y pousser
Elle est pourtant un si doux refuge
Une bulle à protéger
Par 8 fois épargnée du déluge
Dans nos murmures légers
Construire Ité sans nous fragiliser
Futur d'une terre nouvelle
Si peau reste de nos enduits pisés
Tourner la manivelle
Elle se bâtit dans tous nos pas à pas
Dans nos corps enlassés
Pas à pas, pas à pas, pas, pas, pa-pa.
De ces routes en lacets
La terre sera-t-elle fertile à Ité ?
Elle est timide, Ité
La penser belle à chaque instant, Ité !
Qu'elle soit solide, Ité.